Kankan : les jeunes diplômés sans emploi, s’investissent dans la réparation des appareils (Reportage)

Les jeunes diplômés, étudiants et élèves sans emploi, s’intéressent beaucoup plus à la repartion des appareils comme le téléphone, l’ordinateur et autres, dans le but de faire face à leur besoin quotidien primaire.

Dans les différents quartiers et marchés, ces lieux de réparation de téléphone remplis des jeunes, ne sont pas à chercher dans la commune urbaine de Kankan, tel qu’au centre Likida, non loin du grand marché Dibida. Ces jeunes dont certains sont pères de famille, ont été rencontré par l’un de nos reporters dans la journée de ce mercredi, 28 août 2024.

« J’ai commencé ce métier de réparation des téléphones depuis 2008 et j’ai terminé mes études je suis toujours dedans. Actuellement je suis marié, j’ai 5 enfants. C’est grace à ce métier que je prends les besoins de ma famille, sans aucun souci » S’est confié Fodé Mory Diakité, réparateur de téléphone et père de famille.

Malgré son statut d’enseignant, Amara Camara est également réparateur de téléphones et radios, depuis des années.

« J’ai commencé ce travail depuis quand je faisais le collège à Conakry jusqu’à mon arrivée à Kankan pour l’université. Actuellement, je suis enseignant mais je continues toujours à pratiquer ce métier de répartition de téléphones, radios. C’est dans cette activité que je me suis marié et j’ai une petite fille aujourd’hui » a précisé Amara Camara.

Malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans la pratique de cette activité, ces réparateurs des appareils s’en sortent toujours, comme precise Kaba Konaté.

« Nous sommes confrontés à certaines difficultés. Il y’a le manque de clients et parfois, il est difficile qu’on trouve des pièces à kankan ici. Aussi, il y’a des clients qui ne sont pas compréhensif. Après les activités journalières, on peut se trouver avec 200.000 fg, 100.000fg, 300.000fg, 500.000fg. Cependant, il y’a de ces jours aussi, on ne gagne rien » Précise-t-il.

Ces jeunes, très optimistes dans l’exercice de ce métier technique, invitent à leurs camarade qui s’investissent dans le banditisme, tout en interpellant les autorités à créer de l’emploi pour la jeunesse.

« Le message que je passe aux jeunes c’est de ne pas rester bras croisés, il faut se lever pour se battre c’est très important. Partir voler ou bien se faire le faux patron, n’est pas la solution pour notre avenir. Quant aux autorités, c’est de faire face à l’avenir de la jeunesse , trouver l’emploi pour nous et encourager les jeunes qui ont du talent » rappellent-ils.

Pas seulement à Kankan, ce constat est général dans plusieurs villes à l’intérieur du pays, d’où, les jeunes ont embarrassé la réparation des appareils comme un emploi.

Kankan, Souleymane Tata Bangoura pour le gbaikandjamana.com.

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