Coyah : le Gouvernement de la Transition Inaugure l’institut National de la Santé Publique (INSP)
Les autorités de la transition s’engagent dans l’optique d’assurer la santé et le bon traitement de chacun et de tous. Ce mercredi 06 Novembre, le gouvernement a inauguré Institut National de la Santé Publique (INSP) situé à Kakoulimaya dans la sous préfecture de Wonkifong, préfecture de Coyah, qui s’étend sur une superficie de 450 hectares.
Cette cérémonie a réuni certains membres du gouvernement, du CNRD mais aussi, les autorités préfectorales de Coyah et celle de Kindia. Dans son discours de circonstance, le ministre de la santé Dr Oumar Djouwé Bah, donne la structure de ce centre et avoue que cet édifice symbolise l’engagement du gouvernement pour un avenir meilleur en matière de santé publique.
« Cet événement marque à la fois une avancée significative pour la santé publique en Guinée, mais aussi au moment porteur d’espoir de l’ambition de notre système de santé. Cet édifice que nous inaugurons aujourd’hui symbolise notre engagement pour un avenir meilleur en matière de santé publique et un signe tangible de notre partenariat avec le Japon. Cet institut dans sa mission primaire s’engage à analyser, à évaluer et à surveiller l’état de santé de notre population. Elle compose quatre départements spécialisés dont le département de recherche en santé publique qui mène des enquêtes sur les problématiques de santé. La prévention et la promotion des programmes de santé tout en analysant les factures de lutte et des menaces sanitaires. Le département en chimie-pharmaceutique, assurant le contrôle des quantités de l’eau, des boissons et des aliments. Le département des ressources humaines dédié à la formation continue des professionnels de santé y compris dans le domaine de la santé communautaire. Un bloc administratif comprenant des salles de conférence » a-t-il fait savoir le ministre de la santé.
Pour sa part , le ministre Secrétaire général à la présidence de la république, Général Amara Camara salue et encourage le partenariat historique existant entre la Guinée et la nation Japonaise.
« Notre pays la Guinée entretient des relations bilatérales avec le Japon depuis 1958, c’est-à-dire l’année à la quelle la Guinée a eu son indépendance. Aujourd’hui, la nature de notre relation est éligible par un accord cadre. Et depuis 1984, le gouvernement Japonais n’a cessé d’accompagner le gouvernement Guinéen dans son élan de développement économique et social. À travers la réalisation des infrastructures dans des secteurs prioritaires notamment, l’agriculture, la pêche, l’hydraulique, les travaux publics, la santé et l’éducation… Aujourd’hui, en inaugurant ce nouveau siège de l’Institut National de Santé Publique, nous franchissons l’étape cruciale dans notre engagement à garantir la santé et le bien-être de nos citoyens. Ce projet s’inscrit dans la vision plus large du Simandou 2040 qui fait de la Santé publique un pilier fondamental du développement socio- économique de notre pays. En alignant avec le projet Simandou 2040, cet institut est un engagement du gouvernement à bâtir une Guinée résiliente où, les ressources sont mobilisés pour garantir un accès équitable aux soins et aux centres de services de qualités pour tous. Nous voulons vous garantir aujourd’hui, que tous les moyens seront mis à l’œuvre pour garantir et développer non seulement ce projet, mais préserver cet édifice » Rassure-t-il
L’idée de construction de ce centre hospitalier est née pendant l’épidémie à virus Ebola qui a tué plusieurs guinéens. C’est dans ce cadre que le gouvernement Japonais a été convaincu de soutenir le peuple de Guinée.
Pour le bien-être de ce bijou moderne, Monsieur Kato Ryuichi, ambassadeur du Japon en Guinée, interpelle les autorités du pays au respect de ces trois facteurs clés.
« INSP se distingue d’une caractéristique principale. Il abrite le laboratoire le plus performant dans la sous région. En suite, INSP est l’un des principaux centres avancés sur des maladies infectieuses dans la sous région. Nous souhaitons qu’il soit un centre de référence de tous les pays de l’Afrique de l’ouest dans l’avenir. Pour ce rôle, INSP doit atteindre quelques objectifs qui sont cruciaux pour améliorer la situation médicale, pour sauver davantage de vie. Trois facteurs clés doivent être pris en compte dont entre autres, son amélioration stable en électricité, la formation de son personnel, et la coopération entre d’autres acteurs » insiste-t-il.
À noter que le gouvernement Japonais a financé intégralement la construction et l’équipement de cette infrastructure sanitaire à hauteur de deux milliards quatre cent quatre vingt douze millions de Yens Japonais. Soit environ, cent quarante deux milliards huit cent cinquante sept millions de francs guinéen (142.857.000.000 fg)
Dédé pour le Gbèkandjamana.com.