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ALIOU BAH justifie ses propos après ses critiques envers les hommes de médias :« Il ne s’agit pas de prendre la déclaration de ma prise de position par un bout de phrase. »

Suite à sa toute dernière sortie sur la chaîne internationale TV5 Monde, le président du parti MODEL s’est exprimé en ces termes : « Les médias qui exercent actuellement en Guinée ne sont pas écoutés. » Une déclaration du jeune politicien Aliou Bah qui a vexé les  hommes de médias de Conakry, qui ont d’ailleurs décidé de boycotter ses activités si toutefois il ne présente pas ses excuses.

Ce samedi 14 décembre, lors de son Assemblée Générale à son siège national sis  au quartier Nongo, le président du parti MODEL, fraîchement revenu de France après des menaces, a tenté de se défendre face à ses militants et à deux journalistes qui ont couvert la séance du jour. 

: « Je voudrais que les gens comprennent clairement que l’objectif est de dénoncer le fait que les médias en général, même ceux qui sont en train de travailler, travaillent dans des conditions difficiles. Vous prenez beaucoup de risques pour exercer votre métier, mais cela ne vous met pas à l’abri », se défend-il.

Pour renforcer ses arguments, Aliou Bah évoque le cas du jeune journaliste Habid Marouane Camara, disparu il y a de cela quelques pour  des raisons jusque-là inconnues. 

:« Pas plus tard que quelques jours, c’est l’un de vos collègues journalistes qui a été kidnappé. Lui, il n’est pas activiste de la société civile. Alors, il ne s’agit pas de prendre la déclaration de ma prise de position par un bout de phrase, parce que je ne viens pas dans un média pour citer les médias fermés et les médias en activité.
Je considère que, globalement, il y a un problème vis-à-vis des médias et il y a un problème avec le respect de la liberté d’expression, tout comme au niveau politique. » a-t-il ajouté.

Et de poursuivre : «  Aujourd’hui, notre rôle et notre responsabilité sont que tous les médias puissent exercer librement leur travail, conformément aux règles en vigueur dans le métier de journaliste. Les médias constituent l’interface entre les autorités publiques et la population, les hommes politiques et la population, les activistes de la société civile et la population. Sans vous, il n’y a pas de pays », conclut-il avec fermeté.

Pour rappel, depuis son retour en Guinée en tant qu’activiste jusqu’à aujourd’hui en tant qu’homme politique, Aliou Bah dit être celui qui se « bat pour la libre expression » et pour de bonnes conditions de travail des hommes de médias en Guinée.

Dédé pour le Gbèkandjamana.com

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