Tribune : “La vérité, un principe sacré que rien ne doit ébranler…”( Par Facely enquêteur SANOH)
Le devoir primordial du journaliste, qu’il soit dans la recherche, la rédaction ou le commentaire des événements, est le respect absolu de la vérité. Quelle qu’en soient les conséquences pour lui-même, ce devoir découle du droit fondamental qu’a le public de connaître la réalité des faits.
Or, ce principe sacro-saint se heurte trop souvent aux tentatives de manipulation par certains décideurs publics, acteurs politiques, activistes de la société civile, et autres consommateurs des médias. Par la corruption, l’intimidation, la pression, la persécution, et l’oppression, ces forces tentent de museler la vérité. Pourtant, la vérité doit rester le credo de chaque journaliste, jour après jour.
Comme l’a si bien affirmé Hubert Beuve-Méry, fondateur du journal Le Monde : « La vérité ne se démontre pas, elle se constate. » C’est avec cette conviction que nous, journalistes, demandons qu’on nous laisse exercer notre noble métier en paix.
Lorsque nous prenons la plume pour décrire les faits tels qu’ils sont, sans fioritures, et que ces faits dérangent, nous sommes vite accusés d’être des journalistes partisans ou propagandistes. Paradoxalement, quand ces mêmes vérités servent les intérêts de certains, nous devenons subitement des professionnels exemplaires.
Que ceux qui s’obstinent à nous juger selon leurs intérêts comprennent une chose : nous ne sommes pas les journalistes de Paul ou de Pierre. Nous ne servons qu’une seule maîtresse : la vérité.Il est grand temps qu’on cesse de nous demander de solliciter la permission pour donner la parole à ceux qui se sentent opprimés.
Peu importe les obstacles, nous continuerons à relater les faits, rien que les faits, même au prix de notre sang, pour que triomphe la vérité.Certes, le monde journalistique n’est pas exempt de critiques, mais c’est à l’État d’utiliser les outils à sa disposition pour sanctionner les brebis galeuses, tout en respectant scrupuleusement les lois en vigueur.
Nous ne sommes soumis qu’à une seule autorité : celle de la vérité des faits, dans toute leur plénitude, chaque jour. Notre traitement des événements se veut objectif, ancré dans une responsabilité sociétale où éthique et déontologie sont les maîtres-mots.
Avant de clore cette tribune, je tiens à rendre hommage à nos confrères des médias injustement fermés par les autorités publiques. Mes pensées les plus sincères vont aux équipes de Hadafo Médias, Djoma Médias, et Groupe Fréquences Médias, ainsi qu’à leurs travailleurs, injustement poussés vers le chômage par un pouvoir qui devrait les protéger.
Encore une fois, la vérité, rien que la vérité, reste et demeurera notre guide suprême en tant que journalistes. Alors, laissez-nous la défendre.
À très bientôt !
Facely enquêteur Sanoh, Éditorialiste !
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