Trafic d’êtres humains : une mère de 34 ans est accusée d’avoir tenté de vendre sa fille de 14 ans à Monrovia, la capitale libérienne.
Ce mardi 31 décembre 2024, lors d’une conférence de presse organisée pour informer le public, la commissaire Marie Gomez, Directrice Générale de l’Office pour la Protection du Genre et des Mœurs (OPROGEM), a révélé une affaire inquiétante de trafic d’enfants. Cette affaire met en cause une femme guinéenne âgée de 34 ans, nommée Fatoumata Camara. Elle est soupçonnée d’avoir essayé de vendre sa fille, qui n’a que 14 ans, dans la ville de Monrovia, au Libéria. Cette situation soulève des préoccupations majeures concernant la protection des enfants et les efforts des autorités pour lutter contre de tels actes répréhensibles.
C’est grâce à une alerte émise par Interpol, qui a été transmise par le consulat guinéen situé au Libéria, que les autorités ont pu intervenir de manière rapide et efficace. Le 12 décembre dernier, les forces de l’ordre libériennes ont réussi à intercepter Fatoumata Camara alors qu’elle était en train de commettre une infraction grave. En effet, la mère était sur le point de finaliser une transaction avec un acheteur potentiel, ce qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour sa fille.
D’après les déclarations de la commissaire Gomez, une délégation en provenance de Guinée s’est déplacée au Libéria afin de rapatrier les deux individus qui sont actuellement sous la responsabilité des autorités guinéennes. « Suite à la médiatisation de l’affaire, les individus concernés seront conduits devant le parquet de Mafanco. Les actes qu’ils ont commis constituent des infractions sérieuses, qui sont réprimées par plusieurs dispositions du Code de l’enfant », a affirmé la commissaire.
Fatoumata Camara, qui conteste les allégations portées contre elle, a présenté sa version des faits lors de son audition. Elle a soutenu qu’elle voyageait fréquemment pour des raisons liées à ses activités commerciales et qu’elle rêvait de confier la garde de sa fille à un membre de sa famille, cela en raison de l’absence d’établissement scolaire dans leur lieu de résidence actuel. Malgré ces déclarations, les enquêteurs demeurent sceptiques quant à la pertinence de ses explications. Ils estiment en effet que celles-ci ne suffisent pas à justifier une tentative de vente de sa propre enfant. De plus, ils soulignent qu’un complice de Fatoumata est toujours en fuite, ce qui accentue les préoccupations autour de cette affaire.
Les mesures prises avec célérité par les autorités, ainsi que la couverture médiatique importante qu’a suscitée cette affaire, illustrent de manière évidente l’engagement ferme des institutions en faveur de la protection des enfants. Ces actions témoignent d’une volonté manifeste de veiller à leur sécurité. Parallèlement.
Cela souligne non seulement la détermination des responsables à lutter contre ces délits, mais également leur intention de dissuader toute forme de maltraitance au sein de la société.
Le gbaikandjamana.Com
La Rédaction