SIT-IN du parti MODEL : « Partout où il y aura violation des droits humains. je m’y rendrai dans la mesure du possible. » – Moussa Yéro Bah.
Depuis sa condamnation à deux ans de prison à la maison centrale de Kaloum, sis au quartier Corontin, le président Aliou Bah du parti Mouvement Démocratique Libéral (MODEL) ne cesse de recevoir des soutiens massifs venant de plusieurs personnalités du pays, mais aussi du monde entier.
Ce samedi 11 janvier 2024, en lieu et place d’une assemblée générale, un SIT-IN a été organisé dans la cour dudit parti par les membres, amis et collaborateurs d’Aliou Bah pour exprimer leur soutien.
Présente sur les lieux, la célèbre journaliste Moussa Yéro Bah du groupe Hadafo Média a tenu un discours dans lequel elle affiche un soutien solidaire à Aliou Bah, mais aussi à tous les citoyens guinéens opprimés pour leur liberté d’expression : « d’expression.
: « Partout où il y aura violation des droits humains, je m’y rendrai dans la mesure du possible. Je vous rappelle que, quand nous avons subi certaines violations lorsque je travaillais en tant que journaliste au groupe Hadafo Média, le président Aliou Bah et son équipe se sont rendus à notre chevet pour nous apporter leur assistance. Donc, c’est un retour d’ascenseur. Vous constaterez que, le plus souvent, dans les sociétés où les libertés d’expression ne sont pas respectées, on musèle, on arrête, on emprisonne, on tire sur des innocents, parfois à bout portant ou par balle perdue », a-t-elle affirmé.
À ce jour, plusieurs voix s’opposant aux actes du régime CNRD ont été contraintes de se taire. Certaines personnes vivent dans la peur, d’autres croupissent encore dans des prisons du pays ou sont portées disparues.
L’activiste de la société civile renchérie sa prise de parole en soutenant » Il y’aura des voix qu’on ne poura jamais emprisonnées »
: « C’est dans les États où les droits ne sont pas respectés que vous trouverez des disparus, des orphelins. Je voudrais que vous reconnaissiez que, même si l’on muselle, même si l’on tue, il y aura des voix qui, même sous le sol, résonneront au-delà des cieux. Il y aura des voix qu’on ne pourra jamais emprisonner. Il y a des voix qui, comme des artistes, même une fois sous terre, laisseront leurs paroles, leurs citations. Et j’aimerais que vous reteniez qu’un jour ou l’autre, la vérité triomphera », a-t-elle rassuré.
Dédé pour Gbèkandjamana.com