Des usines de production d’eau utilisent des sachets sans logo ni adresse, ce qui constituerait un danger pour les consommateurs. Pour le moment, les propriétaires de ces unités de production d’eau continuent de produire et de vendre de l’eau.
La préfecture de Siguiri fait partie de celles qui regorgent le plus grand nombre d’unités de production d’eau à l’intérieur du pays.
Il y a une centaine qui fonctionnent illégalement dans des zones reculées (sous-préfecture, district).Si elles produisent de l’eau pour les citoyens, ces unités passent à côté du respect des normes, en utilisant des sachets sans logo ni adresse. Cette situation passe inaperçue chez plusieurs consommateurs.
Des vendeurs de sachets sans logo y trouvent leur compte dans cette anarchie.
« Selon nos informations, ces sachets d’eau qu’on appelle passe-partout sont envoyés à cause de la rupture d’emballage qui arrive parfois. Mais il y a des propriétaires d’unités de production d’eau qui n’ont pas les moyens d’acheter les sachets avec leur logo. Donc ceux-ci aussi achètent ça. Mais la quasi-totalité des propriétaires d’unités de production l’achètent à cause du prix qui est inférieur par rapport aux autres. Et ça s’écoule plus rapidement que les autres sachets », confie un vendeur d’eau.Ces sachets portent tous l’estampille (Atlantic). Il est à signaler qu’avec ce sachet »Atlantic », ce sont les consommateurs qui sont en danger. Si un sachet d’eau est bu par un consommateur et que ça crée des problèmes, il est difficile d’identifier l’auteur, à savoir l’usine de production d’eau. Donc, il est temps pour les services concernés de faire une sortie contre ceux qui n’utilisent jamais de sachet avec leur logo et adresse, car de jour en jour, les usines naissent avec ces sachets »Atlantic ».
En attendant, les Siguirinkas continuent de boire ces eaux au grand dam de leur santé.
De Siguiri, Alseny Philip Condé pour le gbaikandjamana.com
