Après plus d’un an d’interruption des signaux de la Radio Nationale et de la Télévision Nationale guinéenne dans la préfecture de Kankan, chef-lieu de la région administrative, les émetteurs viennent d’être réhabilités. La population de Nabaya peut désormais de nouveau accéder à ces médias. Mamady Kansan Doumbouya, Directeur régional de l’information et de la communication, partage ses impressions avec le site d’information Gbaikandjamana.com.
Gbaikandjamana.com : Comment réagissez-vous à la réhabilitation des émetteurs de la Radio et de la Télévision Nationale ?
M.Mamady Kansan Doumbouya : Je suis très heureux de la réhabilitation des deux émetteurs, à savoir l’émetteur principal de la Radio Nationale et celui de la Télévision Nationale. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ce ne sont pas quelques mois, mais des années que nous n’avons plus reçu les signaux de ces deux médias d’État.
Gbaikandjamana.com : Vous avez longtemps dénoncé cette situation. Quel a été votre parcours pour arriver à cette réhabilitation ?
M.Mamady Kansan Doumbouya :Effectivement, j’ai crié et écrit pendant longtemps, mais mes appels n’ont pas été entendus. Il a fallu l’arrivée de M. Fana Soumah pour que nos cris de cœur soient pris en compte. Aujourd’hui, je suis très heureux, car cela montre que l’État commence à accorder plus d’importance à la communication.
Gbaikandjamana.com : Quels sont les impacts de cette réhabilitation sur la population de Kankan ?
M.Mamady Kansan Doumbouya :Imaginez que de nombreuses personnes n’ont pas les moyens d’avoir accès à la télévision nationale. Désormais, il leur suffit d’installer une antenne locale pour pouvoir regarder la télévision chez eux. Cette réhabilitation est donc un grand pas en avant. Le ministère de l’Information et de la Communication reprend enfin sa place sur l’échiquier national, surtout ici, en Haute-Guinée, où cela faisait longtemps que nous n’écoutions plus la radio.
Gbaikandjamana.com : Merci M. le Directeur d’avoir partagé ces informations avec nous.
M.Mamady Kansan Doumbouya : Non, c’est à moi de vous dire merci.
C’est entretien a été réalisé par Facely enquêteur SANOH, pour Gbaikandjamana.com.
