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Mohamed Cissé sur la tenu des élections: Il est impossible d’organiser toutes les élections de novembre en décembre.

Alors que la date initialement prévue pour la tenue des élections s’avance à grands pas,   les autorités de la transition continuent jusque-là de jouer à la carte de la sourde et muette par rapport à l’organisation de ces élections. Face à cette situation,  de nombreux acteurs de la classe politique guinéenne expriment déjà leurs inquiétudes  face à ce glissement du calendrier, qu’ils  trouvent inévitable.

C’est le cas de Mohamed Cissé, président du parti La Nouvelle Guinée.

Selon lui, le glissement est déjà acté , car aucune action concrète n’est visible sur le terrain : « Il est impossible d’organiser toutes les élections de novembre en décembre. Techniquement, c’est impossible. Aujourd’hui, si on doit aller aux élections en décembre, je pense que le Président dispose d’un délai pour appeler le corps électoral. Le fait d’appeler le corps électoral implique un certain nombre de démarches. Lorsque vous appelez, vous ne pouvez plus revenir en arrière, à moins que la date fixée soit respectée. Donc, pour l’instant, nous n’avons même pas le corps électoral. C’est-à-dire que le Président doit prendre un délai pour appeler le corps électoral. Et pour l’heure, nous n’avons même pas de Constitution. » dit-il à l’entame de sa communication.

Poursuivant cet acteur de la classe politique, la première élection à organiser actuellement, :« c’est le référendum. Et le référendum porte sur un projet de Constitution. Pour le moment, on n’en a pas. Nous avons un avant-projet, mais pas de projet de Constitution. Et lorsque cet avant-projet deviendra un projet, à quel moment sera-t-il soumis au référendum ? Quand ce référendum se tiendra-t-il ? Quel est le délai nécessaire pour programmer les résultats ? Ensuite, le Président prendra son temps pour promulguer la Constitution et organiser les autres élections. Donc, je suis sûr et certain que, à l’allure où vont les choses, on ne s’assoit pas pour discuter, pour se dire la vérité, même le premier trimestre de 2025, c’est pas sûr qu’il y ait des élections » a-t-il ajouté.

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