L’amour, un droit pour tous, même envers la fille du président !
Dans une société où l’expression des sentiments est une liberté fondamentale, pourquoi l’amour d’un citoyen ordinaire envers une figure publique devrait-il être perçu comme une transgression ou une polémique ? Mohamed Camara, connu sous le pseudonyme de « Kingsley », a récemment déclaré publiquement son affection pour Djaba Doumbouya, la fille du président guinéen. Cette déclaration a provoqué des réactions vives, oscillant entre fascination et indignation.
Exprimer ses sentiments n’a rien de répréhensible. C’est au contraire une démonstration de courage et de sincérité. Alors, pourquoi tant de critiques envers un jeune homme qui n’a fait que dévoiler une émotion universelle ? Que l’on soit fils de paysan ou d’homme d’État, l’amour reste un langage universel, au-delà des frontières sociales ou politiques.
La véritable controverse n’est pas dans l’aveu de Kingsley, mais dans la réponse virulente de ses opposants. Notre société semble encore prisonnière de barrières sociales qui interdisent implicitement aux uns de s’adresser aux autres. Ceux qui condamnent cet acte ratent l’essentiel : ce n’est pas tous les jours qu’un jeune ose exprimer, en toute transparence, ce que beaucoup n’oseraient même pas murmurer. Au lieu de critiquer son audace, ne devrait-on pas y voir une preuve de sincérité et d’authenticité ?
Est-ce donc interdit d’aimer une personne issue d’un milieu influent ou d’exprimer ses sentiments envers elle ? Bien sûr que non. Une république repose sur l’égalité de ses citoyens, et Djaba Doumbouya, bien qu’elle soit la fille du chef de l’État, reste avant tout une Guinéenne. Elle mérite, comme toute personne, d’être aimée pour qui elle est, et non pour son statut.
Apprenons à célébrer les actes sincères, même lorsqu’ils nous dérangent ou bousculent nos normes sociales. Mohamed Camara, peut-être maladroitement, a ouvert un débat nécessaire sur l’égalité sociale et la liberté d’aimer dans notre pays. Plutôt que de l’accabler, pourquoi ne pas reconnaître en lui le symbole d’une jeunesse audacieuse, prête à défier les conventions ?
Si aimer ou exprimer ses sentiments devient une faute ou un tabou, cela révèle bien plus les limites de notre société que celles de l’individu concerné. À Kingsley, voici ce qu’il faudrait dire : persiste dans ta sincérité et continue d’aimer, de rêver, et de dépasser les barrières. Ce sont les cœurs courageux et les esprits libres qui transforment le monde.
Ibrahima sory keita
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