Kouroussa : Poursuivi en justice pour des faits présumés de vol, destruction de biens privés et menace, le préfet se défend . 


Depuis quelques jours, le préfet de Kouroussa le col.Idrissa Camara se trouve au centre d’une polémique. 
Le Premier magistrat de la Préfecture, fait objet d’une procédure judiciaire. 
Il est la cible d’une plainte déposée auprès des juridictions par un opérateur économique et entrepreneur qui l’accuse d’avoir vendu ses engins lourds et plusieurs autres équipements. 
Joint au téléphone,  col Idrissa Camara, dément forlement ces accusations portées à son encontre. Il dit avoir tout simplement ordonné le déplacement de ces engins pour des questions de sécurité:

 » Depuis que j’ai aménagé ici avec ma famille dans la résidence préfectorale, nous sommes confronté à la menace des abeilles et même des serpents qui se nichent au niveau de ces engins, deux machines dont un Bulldozer D7G et  CATERPILLAR, un chargeur 950 et un Lampadaire. Depuis 2015, ils sont abandonnés devant la résidence préfectorale. Le vendredi passé les abeilles se sont attaquées à mes bétails. C’est pourquoi j’ai réfléchi et j’ai demandé à ce qu’on retrouve le propriétaire, j’ai mis à contribution le directeur préfectoral des TP mais en vain. Alors je me suis débrouillée pour faire transporter l’une des machines, sur le domaine d’un ami où elle se retrouve sans danger. C’est ce que les gens se sont empressés d’aller interpréter à leur façon sur les réseaux sociaux, en disant que le préfet est en train de vendre ces machines aux ferrailleurs et le lampadaire à la société minière KGM ». 
A t il affirmé avant d’ajouter aussi que : 
 » même si je n’était pas un préfet,  supposons que je sois qu’un simple citoyen,  il est de mon devoir de prendre des dispositions afin que ma famille et moi soyons en sécurité.  Les gens qui ont appelé le propriétaire de ces engins pour lui dire que j’ai vendu l’une de ces machines, ne savent pas où j’ai envoyé la machine  alors que c’est  juste à une distance de 200m. Sinon rien n’est vendu  » a t il réitéré.  Reste à savoir si le préfet de Kouroussa col. Idrissa Camara, répondra à la convocation des autorités judiciaires de sa juridiction, comme l’avait déjà fait celui de Kankan, Kandia Mara, qui a même écopé d’une condamnation assorti de sursis en début de l’année dernière pour avoir tenu des propos jugés communautaristes en marge du règlement d’un conflit domanial.

Souleymane Tata Bangoura

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