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Exploitation aurifère à ciel ouvert dans le fleuve Djoliba : Un enjeu environnemental pour Siguiri.

L’activité d’orpaillage exercée dans le fleuve Djoliba, qui remonte à plusieurs années, entraîne une pollution significative de l’environnement et menace l’avenir de ce cours d’eau à Siguiri et ses environs .Les impacts de l’orpaillage s’étendent au-delà de la pollution, affectant la santé publique, l’agriculture et les activités de pêche, rendant urgent de trouver des solutions pour protéger le fleuve Djoliba et garantir un futur durable pour la préfecture  de Siguiri.À l’heure actuelle, le fleuve Djoliba est affecté par la pratique de l’orpaillage, qui contribue à sa pollution, notamment dans la zone du Distinct Tiguibri, s’étendant de Togni à Kignèba Körö, où certaines femmes procèdent au lavage de l’or.Le fleuve Djoliba et le fleuve Niger, traversent  la commune urbaine de Siguiri. Les deux cours d’eau, essentiels  pour la préfecture , subissent  les conséquences néfastes de cette pratique, qui perturbe non seulement la qualité de l’eau mais aussi l’écosystème environnant. La dégradation de cet habitat aquatique met en danger la biodiversité ainsi que les moyens de subsistance des communautés qui dépendent de ce fleuve pour leur vie quotidienne.

À cet endroit, il est possible d’observer des mines traditionnelles, qui ont été creusées à la main avec l’usage de pioches. De plus, on peut voir des femmes s’affairer à recueillir le minerai, qu’elles lavent ensuite au milieu  du fleuve. Ce processus de lavage, bien qu’essentiel pour extraire les précieuses ressources minérales, a des conséquences néfastes pour l’écosystème local, contribuant à la dégradation et à la pollution du fleuve.

Dans cette zone d’exploitation  la prise de photographies est strictement interdite, et dans certains cas, l’accès est également limité pour les personnes étrangères. C’est en ce lieu que les femmes des communautés vivant près des rives du fleuve se rendent pour gagner leur vie, en s’adonnant à l’activité de lavage du minerai. Ces femmes, confrontées à des conditions souvent difficiles, déploient des efforts considérables pour extraire ce précieux matériau et subvenir ainsi aux besoins de leurs familles.

Il est crucial de souligner que la détérioration de l’environnement constitue une réalité indéniable au sein de la cité aurifère. Cette problématique est directement liée aux pratiques d’extraction de l’or à ciel ouvert, qui se font de manière intensive et souvent sans réglementation adéquate. L’exploitation sauvage de cette ressource précieuse entraîne des conséquences dramatiques sur les écosystèmes locaux, avec une dévastation des terres, une pollution des cours d’eau et une altération de la biodiversité. Ainsi, la beauté naturelle du paysage devient victime des activités minières, mettant en lumière l’urgence d’une prise de conscience collective et d’initiatives visant à protéger notre environnement.

Siguiri/ Mory Faraba Dioumessi pour le gbaikandjamana.com

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Un commentaire

  1. Si cette pratique là est réel où sont les autorités de SIGUIRI et d’où vient la terre là où bien il prenne dans cette fleuve là bas? Merci pour cette information précieuse.

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