Édito « Quand la foi devient une entreprise lucrative au détriment des plus vulnérables.. » (Par Facely Sanoh)
Dans l’ombre des autels et des minarets, une sombre réalité s’étend, tissée de foi dévoyée et d’avidité insatiable. Sous le prétexte sacré de la religion, certains individus exploitent sans pitié les plus défavorisés, se cachant derrière leurs croyances pour amasser des richesses incommensurables.
Les associations religieuses, symboles de charité et d’entraide, ont été perverties en machines à s’enrichir, alimentées par les contributions désespérées des pauvres.
En Afrique noire notamment la Guinée et autres, une pratique sinistre s’est enracinée, où de de pauvres dames âgées, déjà accablées par la misère, sont contraintes de donner une part de leur maigre subsistance à ces associations religieuses. Une cruelle ironie se joue ici, car ces mêmes associations ne tendent guère la main aux nécessiteux qu’elles prétendent aider au nom de la foi.
Les plus démunis restent oubliés, laissés pour compte dans l’ombre des édifices religieux étincelants.
Pire encore, ces prédateurs de la foi exploitent les médias comme boucs émissaires pour détourner l’attention et cacher leurs méfaits.
Les messages de foi et d’espoir sont étouffés par le tintamarre des intérêts financiers. Les voix des pauvres, asphyxiées par les tambours de la cupidité, ne parviennent plus à percer les murs d’indifférence érigés autour d’eux.
Il est grand temps de briser ce cycle d’exploitation honteuse et de redonner à la foi son sens véritable. Les cœurs sincères doivent se lever pour réclamer la transparence et la responsabilité au sein de ces associations religieuses.
La véritable richesse d’une religion réside dans l’amour, la compassion et le soutien envers les plus vulnérables. Il est temps de rendre à ces valeurs leur éclat, de répandre la lumière dans les coins sombres où se cache l’avidité.
N’oublions jamais que la foi authentique ne saurait se mesurer en monnaie. En unissant nos voix contre cette exploitation odieuse, nous pouvons forger un avenir où la religion redevient un phare d’espoir pour tous, un refuge pour les âmes blessées plutôt qu’une source de profit pour les cœurs sans scrupules.
A très bientôt!
Publié par Facely Enquêteur Sanoh, editorialiste.