Dr Sékou Koureissy Condé s’adresse à ses collègues politiques : »Ce que je leur dis, c’est de ne pas se concentrer sur une seule personne, car la personne s’en va, mais le peuple demeure. »

La classe politique joue un rôle essentiel dans l’établissement et le maintien d’une paix durable au sein des nations démocratiques. À cet égard, elle collabore de manière concertée avec les autorités en place pour bâtir un futur prometteur fondé sur une paix stable et sereine. Toutefois, la situation en République de Guinée suscite de vives inquiétudes.Reconnu pour son expertise en tant que médiateur dans des situations de conflit en Afrique, Dr Sékou Kourreissy Condé a été sollicité par le Forum des Journalistes pour la Promotion de la Paix en Guinée (FJPPG) ainsi que par l’association Arbre à Palabre pour une Guinée Unie. Ces organisations lui ont demandé de partager son expérience dans le cadre de la situation socio-politique actuelle que traverse la République de Guinée. Cet échange a eu lieu le vendredi 24 janvier 2024 à l’Hôpital Mariador Résidence de Taouya, dans la commune de Ratoma.
L’homme politique appelle ses collègues de l’arène politique nationale à ne pas se concentrer sur une seule personne. Selon lui, la personne est éphémère, tandis que le peuple demeure.« Ce que je souhaite rappeler à nos collègues, c’est de ne pas se focaliser sur une personne, car la personne passe et le peuple reste. Lorsque vous évoquez Mamadi Doumbouya, assurez-vous que vous exprimez votre volonté de promouvoir la paix et demandez-lui cette paix. Pensez-vous qu’il soit insultant de solliciter des services d’un individu ? » s’interroge Dr Condé.

Tout en ajoutant : « Je suis convaincu qu’en exprimant ma volonté auprès de mes camarades, comme nous le faisons actuellement, certains d’entre eux réaliseront que la bonne volonté prévaut et que la peur s’éloigne. »

Dans un ton empreint de sollicitation, le président du parti ARENA Alliance pour le Renouveau appelle le CNRD et son gouvernement à « encourager les perspectives de dialogue. C’est ensemble que nous pourrons faire progresser ce pays. Je suis persuadé que si cela n’est pas réalisé, ce sera une autre génération qui s’en chargera, car la paix reste la clé de la solution », conclut-il.

Dédé Kaba pour le gbaikandjamana.com

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