Dogomet (Dabola) : un directeur d’établissement scolaire placé en détention pour viol sur une élève de la 6em Année.

Dogomet (Dabola) : un directeur d’établissement scolaire placé en détention pour viol sur une élève L’événement s’est déroulé le vendredi 3 janvier 2025 dans la localité de Koolo Hindè, qui se trouve à environ 10 kilomètres de la sous-préfecture de Dogomet, relevant de la préfecture de Dabola. Ce jour-là, un homme âgé de 40 ans, directeur d’une école primaire, a été arrêté par les autorités. Cet individu, qui est marié et père de trois enfants, est accusé d’avoir commis un acte de viol sur l’une de ses élèves de la classe de sixième année. Suite à ces accusations graves, il a été déféré ce mardi, 7 janvier 2025 à la Maison Centrale.

Au commissariat central de Dabola, l’enseignant a rapidement admis les faits et a précisé qu’il vivait en concubinage avec la personne l’élève de 15 ans depuis plusieurs mois.selon le Commissaire principal Ibrahima Sylla, responsable de l’OPROGEM à Dabola, a fait cette déclaration.<<Le juge de paix de Dabola nous a informés d’un cas de viol survenu dans la sous-préfecture de Dogomet, concernant une jeune fille de 15 ans, victime des agissements de son directeur d’école. Suite à cette information, nous avons été saisis du dossier et avons procédé à l’interpellation de l’individu en question, en présence de la victime.

La jeune fille a été dirigée vers l l’hôpital préfectoral de Dabola pour l’examen. Lors des interrogatoires, l’enseignant mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a avoué avoir abusé de la jeune fille durant la nuit du vendredi au samedi, en précisant que celle-ci avait passé la nuit chez lui.
Lorsqu’elle a été soumise à la pression de ses parents pour expliquer où elle avait passé la nuit, c’est à ce moment-là qu’elle a mentionné le nom de son maître, qui est également le directeur de son école. Tant l’enseignant que l’élève ont révélé qu’il ne s’agissait pas de leur première relation intime. Après chaque séance de révision, l’enseignant lui proposait de le retrouver chez lui à 20 heures. Après avoir entendu les deux parties concernées, à savoir la jeune fille et le mis en cause, nous avons transmis le dossier aux instances compétentes. En tant qu’agents de l’OPROGEM, nous nous mobilisons activement contre les cas de viol, en particulier ceux impliquant des mineurs. >> à t’il déclaré

Le responsable de l’OPROGEM à Dabola a encouragé la population à avoir le courage de dénoncer les cas de viol.« J’invite la population à faire preuve de courage en dénonçant les cas de violences sexuelles sur mineurs. Ces incidents sont malheureusement fréquents à Dabola où certains actes sont négociés au sein des quartiers et de la sous-préfecture. Nous devons avoir le courage de les signaler, car si nous restons silencieux, nous mettons en péril l’avenir de nos filles. »

Il est crucial de souligner que nous devons agir ensemble pour protéger nos enfants. C’est en unissant nos efforts que nous pourrons bâtir une société plus équitable et sécurisée. Chaque action compte et contribuera à créer un environnement où chaque enfant peut grandir en toute sécurité, épanoui et protégé. Travaillons main dans la main pour garantir un avenir meilleur à nos plus jeunes.

Dabola Baba Alimou Banire Diallo pour le gbaikandjamana.com

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