Décapitation d’une dame à Tomboko (Siguiri) : La Gendarmerie accusée de non transparence dans le traitement du dossier.
Comme annoncé dans l’une de nos dépêches récemment, un événement tragique s’est déroulé à Tomboko, un district relevant de la sous-préfecture de Doko, préfecture de Siguiri depuis la semaine dernière, où un homme a décapité une jeune dame à l’aide d’une machette. Les circonstances autour de ce drame demeurent floues, car des informations contradictoires circulent dans la communauté. Certains affirment que la victime était la copine du suspect, tandis que d’autres soutiennent qu’ils étaient simplement des voisins. Ce qui est sûr, c’est que l’accusé et la victime ont été rapidement transférés à la gendarmerie de Tomboko, avant d’être envoyés à Siguiri pour une enquête plus approfondie.
Notre confrère, le journaliste Mamadi Condé, qui se trouve à Tomboko, a tenté d’obtenir des éclaircissements auprès de la gendarmerie locale. Il a approché le colonel en charge de l’enquête, mais ce dernier s’est montré réticent à fournir des informations. Le colonel s’est contenté d’affirmer que l’affaire avait été transférée à Siguiri sans répondre à aucune des questions du journaliste.
Malgré les efforts de Mamadi Condé, y compris sa demande de visiter la cellule où serait détenu le suspect, le colonel a refusé toute coopération. Cette attitude soulève de nombreuses interrogations quant à la transparence des autorités dans la gestion de cette affaire tragique.
« Nous dénonçons fermement le manque de transparence de la part des forces de l’ordre dans cette enquête. En tant que citoyens, nous avons le droit d’obtenir des informations claires et précises, surtout dans des cas aussi graves que celui-ci. Le silence des autorités ne fait qu’alimenter la confusion et les rumeurs, au détriment de la vérité et de la justice. Nous appelons les autorités de Siguiri à faire preuve de transparence et à fournir des réponses claires sur l’état de l’enquête. Les familles des victimes et de l’accusé méritent de connaître les faits, et la population a besoin d’être informée de manière honnête pour éviter toute désinformation » a-t-il fait savoir ce journaliste d’investigation, avant de préciser que les enquêtes continuent.
« Nous continuerons à suivre de près cette affaire et à exiger des réponses, car la justice ne peut être rendue que dans la transparence » s’est engagé Mamadi CONDÉ.
Selon nos sources, la dame aurait rendue l’âme à l’hôpital préfectoral de Siguiri, après avoir suivi des opérations. Pour l’heure, cette information reste à vérifier car, aucune autorité de Siguiri ne s’est exprimée sur ce côté, ce qui nous pousse à donner raison à notre confrère, très proche du dossier.
Le Gbaikandjamana.com
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