Crise du carburant à Dabola : Les usagers mettent en cause les gérants de pompes.
Plusieurs villes de Guinée traversent actuellement une crise de carburant, et la ville de Dabola n’échappe pas à ce phénomène.
Dans cette région, les employés des stations-service sont particulièrement visés. Les usagers leur reprochent d’avoir mis en place un système parallèle de vente au noir, nuisant ainsi aux points de vente traditionnels.
En conséquence, la Préfecture de Dabola fonctionne au ralenti en raison de la revente illégale du carburant entre 15 000 à 20.000 francs guinéens au marché noir depuis la matinée du samedi 4 janvier 2024. Cette situation a entraîné une augmentation des tarifs de transport pour les différents conducteurs.
Mamadou Diouldé Camara, un taximan à moto, a partagé son constat concernant la situation des stations-service à une heure matinale. Selon ses dires, aux alentours de 5h00 du matin, les gérants de ces stations semblent préférer servir des revendeurs clandestins plutôt que les automobilistes.
« Avant-hier, vers 5h du matin, j’étais à la station-service située au rond-point, et j’ai été témoin des gérants qui pompaient de l’essence dans des bidons destinés à des revendeurs de marché noir. C’est une situation très préoccupante. Si l’État pouvait intervenir d’une manière ou d’une autre pour nous apporter de l’aide, cela serait grandement apprécié », a-t-il exprimé.
Le constat indique que la majorité des stations-service ne délivrent pas de carburant. En effet, beaucoup d’entre elles fonctionnent tard dans la nuit en vendant du carburant dans des bidons, alimentant ainsi le marché noir qui impose des tarifs élevés à la population. À suivre…
Dabola/Baba Alimou Banire Diallo pour Gbaikandjamana.com
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