Crief : Les avocats de Kassory crient au secours « Le médecin a écrit que la clinique n’a pas d’expertise, n’a pas de moyens, ni de matériels pour le soigner »
Comme annoncé dans nos précédents articles, les avocats de l’ex premier ministre, chef du gouvernement du rigime du professeur Alpha Condé se mettent à fond contre la CRIEF ( Cours de Répression des Infractions Économiques et Financières) pour l’obtention d’une liberté sanitaire de leur client, qui, aujourd’hui se trouve dans un état » critique »
Ce vendredi 01 Novembre, Maître Sidiki Bérété l’un des avocats de Kassory s’est confié aux journalistes dans la cour de la CRIEF tout en expliquant le risque de vie que traverse le tout dernier premier du pouvoir d’Alpha Condé.
Cela fait plus d’une année que les avocats de Dr Ibrahima Kasoory Fofana clament auprès du parquet de la CRIEF pour que leur client puisse avoir la clémence d’aller se soigner à l’étranger (France) . Mais en vin, c’est pourquoi Maître Sidiki avoue que s’il (Kasoory) n’est pas évacué en temps » qu’on va lui perdre ».
« Nous avons proposé un référé de liberté par rapport à l’évaluation sanitaire de Dr Kassory fofana. Ça fait un an et demi, il est évacué par le parquet lui-même à la clinique Pasteur. Durant les deux ans, le médecin a écrit que la clinique n’a pas d’expertise, n’a pas de moyens, ni de matériels pour le soigner. Donc le mal est là. Mais s’il n’est pas évacué à temps on va le perdre, c’est ça la réalité. Le médecin fait tout pour garder son état. On prend l’opinion nationale et internationale en témoin, qu’on refuse le soin à un citoyen guinéen qui a servi la République de Guinée en tant que Premier ministre. Il a la nationalité américaine et je crois que la justice est humaine »
Plus loin, il déplore du deux poids deux mesures. Car selon lui, d’autres accusés ont bénéficié de ce privilège pour partir se soigner en dehors du pays. Comme Oyé Guilavogui par exemple.
« On ne peut lui refuser de ses soins. Les autres sont sortis pour se soigner, je parle du doyen Michel et de Oyé, ils sont sortis tardivement, parce que leur pathologie persistait. C’est pourquoi nous avons provoqué cette liberté, parce qu’il est déjà libre depuis la décision de la CEDEAO. La CRIEF a ordonné sa mise en liberté avec une caution de trois milliards, on a refusé cette liberté, maintenant qu’il est condamné à mourir s’il n’est pas soigné » ajoute Maître Bérété. .
Les avocats demandent son évacuation immédiat pour éviter l’insouhaitable.
« Nous allons attirer l’attention de la justice pour que, quand il va trépasser, que ça soit leur faute, parce qu’ils ont refusé de le soigner. Nous demandons son évacuation et aux frais de l’Etat guinéen dans l’immédiat » insiste t’il.
Dédé, pour le Gbaikandjamana.com