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Conakry: LE MOUVEMENT POUR LE PROGRÈS (MPP) anime sa toute première conférence de presse.

Le Mouvement pour le Progrès (MPP) avec pour slogan : « Ensemble, traçons un nouveau chemin pour l’avenir de notre pays» , a animé une conférence de presse ce samedi 9 novembre 2024,  à la Maison de la Presse à la minière.

Une Conférence de presse dans laquelle, son coordinateur général, Dr Fodé Cissé, a brièvement expliqué les objectifs de ce jeune mouvement sur l’échiquier politique guinéen.

Dr Fodé Cissé:

« Ce sont des générations qui sont fatiguées de la division communautaire, érigée en système politique chez nous. Et ces générations ont un profond désir de changement pour ce pays, mais chaque fois, elles ressentent un sentiment de frustration, parce que chaque fois qu’un espoir naît, ça se termine par un désespoir. Ces générations sont fatiguées de cela, elles veulent se mobiliser, mais autour de projets ayant un sens aigu et des perspectives claires. Elles veulent des projets où on ne parle pas de communautarisme, où l’ethnocentrisme n’a pas sa place. » dit-il.

Dans sa communication, Dr Fodé Cissé a classé l’échiquier politique en trois mondes : le vieux monde, le monde de la transition, et le nouveau monde, celui qu’il souhaite voir émerger dans un futur proche pour la République de Guinée : « Cette génération a soif de rupture avec ce vieux monde de haine et de division, un vieux monde fait d’un système politique érigé, affecté, ou contaminé par le communautarisme, qui est devenu un cancer dont les tentacules se sont répandues partout. Nous en avons assez de ce monde-là. Nous voulons aller vers un monde de cohésion, d’unité, de concorde, d’amour du prochain, où la politique se mène avec vertu. Le MPP veut porter ce nouveau monde. » martèle t-il.

Pour une meilleure voie de lutte, le Mouvement Pour le Progrès (MPP), a élaboré un projet qui repose sur quatre axes : « Le premier axe est la construction d’une nation ; le deuxième, le respect de notre système de gouvernance économique ; le troisième, la mise en place d’une gouvernance politique constitutionnelle ; et le quatrième et dernier, la mise en place d’une gouvernance sociale inclusive », a-t-il déclaré.

Dédé pour le Gbèkandjamana.com

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