Arrestation d’Aliou Bah : Son parti fait des précisions.
Arrêté à la frontière sierra-léonaise par la gendarmerie guinéenne, auditionné au Haut commandement de la gendarmerie et placé en garde à vue prolongée jusqu’à lundi , Aliou Bah, leader du Mouvement démocratique libéral (Model), fait l’objet d’un soutien actif de son parti.
En lieu et place d’une assemblée générale, le parti a organisé une conférence de presse à son siège ce samedi 28 décembre 2024, pour exprimer son mécontentement suite à l’arrestation de son leader pour offenses en la personne du président de la transition.
Mamadou Malal, chargé des questions juridiques et du contentieux électoral au sein du parti Model, qui a assisté à son interpellation, relate les faits :
« Nous étions en partance pour la Sierra Leone pour une affaire sociale quand il y a eu l’arrestation de monsieur le président au niveau de la frontière pour le contrôle. Ils lui ont fait savoir qu’il ne peut pas quitter le pays. Au-delà de ça, ils l’ont fait attendre pendant plus de 3 à 4 heures. C’est après qu’ils lui ont fait savoir qu’il ne peut pas quitter le pays sous escorte. C’est là que nous, on s’est dit directement qu’il s’était fait arrêter. Tout de suite, on a alerté notre avocat, qui a tout de suite communiqué avec les autres, et durant toute la journée, le président a été escorté sur Conakry. Nous sommes arrivés tard la nuit au Haut commandement de la gendarmerie où notre avocat était déjà présent. Pendant toute la nuit, il a été interrogé sur les faits dont il a été accusé pour offense en la personne du président de la transition. Chose qu’il a réfutée en bloc, et on a passé la nuit du jeudi au niveau du Haut commandement de la gendarmerie où il a été mis en garde à vue », a-t-il relaté
Dédé pour le Gbèkandjamana.com